PHOTOGRAPHE INVITÉE
Stéphanie Tétu
Stéphanie Tétu est née en 1972 à Nîmes. Diplomée de l’école Louis Lumière, elle vit et travaille entre Marseille et Paris. Sa photographie s’apparente avant tout à une approche esthétique et sensible du monde qui l’entoure, qu’elle prenne pour sujets ses proches ou les lieux qu’elle traverse.
PHOTOGRAPHE COUP DE CŒUR
Laetitia Félicité - ENCHANTEMENTS
Des lieux a priori banals. Et pourtant une atmosphère particulière s’en dégage. Serait-ce ça l’esprit d’un lieu ? Une lumière particulière, un voile de brume, un rayon de soleil pénétrant la forêt touffue et la frontière entre réel et imaginaire se fait ténu. Chacune des images de cette série propose à celui ou celle qui la regarde un passage, une traversée. Prise dans le réel, cette série se veut un dépassement de celui-ci, une sublimation comme une brèche ouverte vers un enchantement. Chaque photographie est un monde, une histoire à raconter.Le thème photographique de l’enchantement convient à se sortilège qui est le dépassement de la réalité. C’est un kaléidoscope : l’image se multiplie en facettes qui forment d’autres images à l’infini. Chaque oeil multiplie les facettes.
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
Brigitte Delalande
TROTTEURS DES MERS
J’ai
eu pour les chevaux un grand intérêt, au point de les mettre au centre
de ma première activité professionnelle. Plusieurs années plus tard,
cette attirance revient mais sous une autre forme cette fois : j’ai eu
un grand plaisir à faire ce reportage lors des courses de juillet à
Pletin-Les-Grèves. A la griserie de la course, répond l’immensité de la
plage, le cri de quelques mouettes qui encouragent les coursiers, et le
sable qui vole comme un feu d’artifice pour ponctuer la fête. C’est
cette ambiance marine, cet espace de liberté rythmé du martèlement des
sabots que j’ai tentés de retranscrire dans ces clichés au format
panoramique.
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
Dominique Marchand-Morvan
AUPRÈS DE MON ARBRE
Silhouette dressée, tordue, tronc lisse ou rugueux, feuilles tremblantes dans le vent, l’arbre nous accompagne le long de nos promenades, immobile, le pied en terre et la tête au ciel.Si familier de nos paysages qu’on ne le remarque plus, à moins qu’un beau matin par la magie de la lumière… Hommage au roi du règne végétal.
Hervé Marchand
Réflexion sur les carrés
Quelques réflexions sur des façades d’immeublesprises lors de mes balades à Rennes, Paris, Grenoble, ou encore Séoul.
Isabelle Durand
LIGNES DANS LA VILLE
Traquer la beauté d’une ligne, d’une perspective, ou de formes géométriques dans la ville à l’aide du cadrage et des effets de flou (pause lente, flou de bougé, coup de zoom) en s’appuyant sur une colorimetrie simple et contrastée (noir et blanc, noir et bleu, Jaune et bleu).
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
Jean-Charle Devigne
GRAINS D’ARGENT ET BLEU DE PRUSSE
Jean-Charles Devigne photographie l’humain. Il explore ici quelques procédésà l’origine de la photographie et nous présente des travaux réalisés à l’aide de procédés anciens : cyanotypes, Van Dyke, gommes bichromatées, tirages sur papier salé, obtenus principalement par tirage contact de négatifs réalisés à la chambre photographique. Une occasion d’interpréter différemment son travail de portraits et nus.
Formats allant du 4x5 (10x12 cm) au 8x10 (20x25 cm) sous cadre 30x40
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
Jean-Jacques Flach
LES ENCASTRÉES
Les matières qui ont forgé l’humanité, de la pierre au rayon laser, du fer au titane ; il faut vivre son rêve. Libre et libéré de tout, ces bronzes dans des moules aux formes toujours aussi rondes et engageantes au toucher n’attendent qu’une seule chose...Vivre !(Cette sculpture est l’oeuvre de Félix Roulin).
Jean-Luc Parmentier
LUMIÈRES MATINALES ET GOUTTES DE ROSÉE
Amoureux des lumières matinales je suis donc parti à leur recherche avec comme fil conducteur les gouttes de rosée avec ou sans reflet.Capter les premières lueurs encore très douces qui soulignent délicatement les gouttes de rosée jusqu’au moment ou le soleil se détache de l’horizon faisant ainsi éclater la lumière dans les gouttelettes d’eau captant au passage quelques insectes posés ça et là.
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
Thierry Jéron
BABY-FOOT
Un vieux baby-foot d’extérieur. Plus personne n’y joue. Plus de balles. Des joueurs vieux, abimés, seuls, abandonnés. Les enfants le regardent à peine. Savent-ils seulement comment on y joue ? Pourtant, à nous adultes, il nous rappelle des souvenirs, et il nous fait encore rêver…
Emmanuelle Collado
LA MÉMOIRE DES MAINS LES MÉTIERS MANUELS
Sensible à la transmission des gestes, je m’intéresse aux métiers manuels, les métiers d’art et l’artisanat ; où seules les mains, avec dextérité, nous révèlent leur savoir. Longtemps décriés, ces métiers sont d’une richesse telle qu’il me faudra probablement une vie pour faire ce sujet. Là où la main côtoie la matière, la sensualité n’est jamais très loin.
Gilles Tourneur
CADRÉ BAS
THÉMATIQUE : RÉFLEXION AUTOUR DU DROIT À L’IMAGE.Le droit à l’image reste une contrainte pour le photographe d’aujourd’hui,
et l’avenir n’est pas évident : qu’en serait-il aujourd’hui de photographes comme Robert Doisneau, Henry Cartier-Bresson, Sabine Weiss, Willy Ronis…? Leurs photos humanistes « volées » seraient montrées du doigt parce que les personnes ont toutes un droit quant à l’utilisation de « leur image ». Je me suis amusé à prendre position par rapport à ce droit à l’image en me prêtant à un jeu. Je me suis demandé (« j’interroge ») : quelle vision aurions-nous des gens qui nous entourent si le cadrage des photos était systématiquement détourné pour ne voir que leurs pieds ? En développant ce thème que j’appelle «cadré bas», je me suis alors rendu compte que combien la simple suggestion suffit à raconter beaucoup de choses.
Christian Chantreuil
VENISE
Christian Chantreuil vous emmène au travers de son objectif dans une balade photographique de cette magnifique ville italienne qui invite au voyage.
Patrick Deliquaire
GLACIER
Glacier du Périto Moréno, dans la cordillère des Andes « coté Argentin » Glacier de plus de 300 ans qui a perdu 10 % de sa surface en 10 ans.
Marc Dezemery
LES YEUX DANS LES YEUX
Exposition 2015/1 : Portraits macro en format 16/9 vertical
“Mais où est-il passé ?” - Quand j’étais enfant, mes parents et grands-parents me cherchaient souvent. Je n’étais pourtant pas loin, dans le jardin ou le champ, tapi dans l’herbe, autour de la mare, au milieu des lis et autres arums : j’observais les petites bêtes qui nous entourent. Fourmis, araignées, lézards, libellules, scarabées, grenouilles… j’ai très tôt appris à les chercher, les attendre. Ce n’est qu’une bonne vingtained’années plus tard que j’ai eu l’idée de leur tirer le portrait. Passées les premières années de clichés descriptifs, j’ai depuis 2009 tenté de conjuguer une approche plus graphique, fondée sur des lignes fortes, des couleurs tranchées, et également une recherche d’expressions presque communicantes, ou du moins d’attitudes marquées. La série animée “Minuscule” joue également dans ce registre. J’ai progressivement migré vers des focales plus longues, qui permettent de travailler à une distance raisonnable
tout en offrant des arrière-plans dilués. Je ne recherche pas nécessairement le grossissement maximum. Les 9 portraits suivants ont été capturés en 2013 et 2014 ; vous reconnaîtrez facilement les différents protagonistes : ils habitent presque tous près de chez vous… Matériel utilisé : Nikon D700, Olympus E-M5
Bernadette Magny
MADAGASCAR AU FÉMININ
Dans une mosaïque ethnique, regard sur des femmes évoluant dansleur environnement quotidien, dans des conditions souvent précaires
au nord est de l’île. Dans ce dialogue silencieux, les femmes sont heureuses et fières d’être photographiées. Rencontres complices, confiantes et spontanées. La photo est un langage universel. Cette série s’inscrit dans ma démarche de photos humanistes.
Denis Hasdenteufel
LES ÎLES CHAUSEY
Les hauteurs de marées et la multiplicité des îlots, chenaux, abrupts reliefs font de cet archipel un lieu où le paysage ne cesse d’heure en heure de changer du tout au tout.
Rozenn Jegou
Variations autour d’un escalier
Un escalier en béton, planté sur une dalle... Des gens qui se pressent autour dans une urgence acheteuse… Arrêter le temps, regarder autrement, saisir la beauté du lieu, des lignes et des matières qui jouent avec la lumière, laisser les herbes entêtées et les passantsy mettre un peu d’âme, tenter de révéler la poésie urbaine... C’est ce que j’ai voulu faire, en tournant autour de cet escalier, comme on tourne autour d’un modèle pour dévoiler sa beauté particulière. Une variation en noir et blanc et couleur comme on fait des gammes en mode majeur et mineur.
Catherine Gaffiero
INDIA IS BEAUTIFUL
Cette série a été réalisée en Inde du Sud (Tamil Nadu, Kerala). J’essaye de me dégager de l’iconographie traditionnelle de la photographie de voyage. Il s’agit de retranscrire à l’aide de la couleur et de la composition un instant signifiant, caractéristique de cette atmosphère à la fois étrange et familière, si particulière au sous-continent indien.10 tirages 30x45 encadrés.
Emilie Helies
MOUVEMENTS
« Tout mouvement de quelque nature qu’il soit est créateur. » de Edgar Allan Poe
Avec cette série de photographie, j’ai voulu recréé la sensation de mouvement à travers l’élégance, la grâce et le dynamisme de la danse. 
Gérard Payelle
LA DANSE DES CORSETS
Cinq créatures apparaissent sur le marché des Lices et continueront leur promenade jusqu’au Thabor en passant par la place Sainte-Anne. Elles sont le fruit de l’imagination de Laure Mémin, « artiste plasticienne », elle leur a créé des masques d’animaux et leur a fait porter les corsets de sa grand-mère sur lesquels un décor de mosaïque a été posé.
Pour cette « performance », Laure Mémin a choisi des danseuses et des danseurs, la rue devient la scène où ils s’expriment par leurs postures, les passants font partie du décor ou s’improvisent partenaires... 
Gilles Oriot
Depuis un certain nombre d’années, je m’intéresse à l’architecture urbaine que j’ai découvert lors d’un voyage aux Etats Unis, et plus principalement à Chicago.
Plutôt que de photographier uniquement les monuments, j’y intègre l’humain comme sujet principal dans son environnement urbain. Ainsi, dans mes images j’essaye de composer avec les lignes, les courbes et tous les éléments géométriques qui m’inspirent. Cela peut être dans la rue, les musées ou encore les parcs : l’art et le graphisme sont omniprésents et sont sources inépuisables pour le photographe. 
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire