Digitus impudicus
Les débuts de ce geste sont très incertains, mais ils sont probablement vieux de plusieurs milliers d'années. Il est appelé digitus impudicus (« doigt impudique ») dans des textes de la Rome antique. En Grèce antique, ce geste était appelé le katapygon. Dans les comédies grecques, le majeur dressé était une insulte envers quelqu'un. Dans Les Nuées d'Aristophane (423 av. J.-C.), Socrate questionne un disciple sur la métrique en poésie ; Strepsiade déclare qu'il connaît très bien le dactyle et dresse son majeur. Il s'agit d'humour visuel fondé sur l'équivoque du terme dactylos. Diogène Laërce dans Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres prête ce geste au philosophe cynique Diogène de Sinope.
Loïc Morvan est membre de l’Atelier Photographique de Laillé
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