titre

titre

samedi 18 mai 2019

Nous accueillons cette année Guillaume de Tapol, invité de la Quinzaine,  il nous propose des photographies argentiques réalisées lors de son séjour au Cambodge, lorsqu’il était « Bambou » (volontaire) pour l’association « Enfants de Mékong ».

Nous ouvrons également nos expositions à deux jeunes photographes africains, respectivement de République Démocratique du Congo, et du Burkina Faso, sur le thème de l'enfance et de la jeunesse.

Et nous autres, photographes de l'association, nous en profiterons pour vous présenter nos travaux, séries sur des thèmes variés laissés au choix des participants.




" L’éducateur est un passeur ".
La rive de l’enfance ne se quitte que si l’autre rive invite à la joie, à l’aventure, à la réalisation de soi par et avec les autres. Et seulement si le passeur tend la main pour que le saut soit possible, non sans difficultés, mais avec confiance par se que de l’autre coté attend l’espérance »
La beauté sauvera le monde
10 035 kilomètres plus loin.
Voilà un chiffre qui me donnait le vertige, moi qui n'avais jamais voyagé avant.
Dans un premier temps il fut donc question de distance. La distance entre mes racines et celles de l'inconnu que je m'apprêtais à découvrir durant 13 mois au Cambodge en tant que volontaire pour l'association Enfants du Mékong.
Je ne connaissais rien de ce pays, ni son langage, ni son histoire, et quand bien même j'en aurais entendu parler, tout ce que j'avais pu imaginer avant mon départ fut dépourvu de sens dès les premiers pas.
La sensation du déjà vu n'existait pas. La façon de marcher, de communiquer, de partager, de rêver, de jouer, de danser… surtout de danser.
Le Cambodge prend les tripes à quiconque en franchit les frontières, inévitablement. Le choc était là et la ceinture de sécurité aussi. Celle de l'incompréhension, celle qui te fait dire que chez toi, c'est plus logique. Chez toi, les choses ont du sens.
Mais avec le temps, l’aventure prend un autre tournant. Plus les semaines passèrent, plus je découvris ce qui m’entourait avec enthousiasme, avec joie, avec désir.
Il est donc aussi question de temps, celui de l'adaptation, de la mise en forme. Le temps du mouvement.
C'est sur ces deux axes que la photographie manifeste toute sa nécessité. Mon appareil photo accompagne mes gestes avec un désir précieux de mémoire et de création.
De ces images, quelles qu'elles soient, naît un lien éternel entre moi et les lieux, les Hommes, les paysages.
Ces photographies ont été créés par le biais d’un travail manuel, loin de la photographie numérique et de ces millions de pixels. Cette photographie argentique que j’aime qualifier de primitive, permet de garder une trace réelle, véritable, car on peut la toucher, la modeler. Après
le temps de la prise de vue vient d’abord le temps de l’oubli, les choses se taisent et se reposent, puis le temps du développement ou l’on découvre enfin les images à son retour de voyage, à la fin de la traversée… Sur ces petites bandes-film pas plus larges qu’un timbre, le vécu redevient
tangible. Aussi bizarre que cela puisse paraître, c’est dans le noir que tout se révèle. Sous la lueur rouge d’une ampoule inactinique, l’imaginaire rencontre le réel. Tout est sous le contrôle de mes mains. La chimie opère, la magie aussi. Un premier bain, l'image se dessine sur le papier. Je
devine peu à peu un visage, un regard, une montagne. Un deuxième bain puis un troisième, l'image se fixe sur le papier, enfin des vivres pour mes souvenirs, pourvu que rien ne disparaisse...
Loin des clichés des portraits haut en couleur des femmes mâchant le bétel cette série intitulée « Princes évadés » vous propose un regard personnel et intime sur les routes du sud du Cambodge, à la rencontre des khmers et de leur terre. J’habitais au cœur d’un petit village nommé Ta Riet, dans le district de Chumkiri au sud du royaume. Dans le cadre de ma mission, je devais aller à la rencontre de la population khmer et particulièrement les enfants des familles défavorisés. Quel que soit leur âge je les appelais souvent princes et princesses… car c’est ce qu’ils étaient à mes yeux. Des princes et des princesses, comme évadés de leur pauvreté quand ils dansaient, quand ils jouaient, quand ils s’exprimaient. Libre sur les chemins de l’école. Sous la pluie, sur leurs motos, dans les étangs, les rizières, sous les maisons... Je garde en mémoire leurs
sourires, leurs peines, leurs beautés, leur peau mate, leur pieds nus, leur territoire aussi, leurs collines, leur océan…
Guillaume de Tapol, invité de la Quinzaine Photographique de Laillé, du 15 au 29 Mai 2019.

LES EXPOSITIONS 2019, Oracle Mulopo

Oracle Mulopo est un jeune photographe de République Démocratique du Congo. Il a été rencontré sur les réseaux sociaux par l'animateur de l'Atelier Photographique, qui lui a proposé d'exposer une série de photographies ayant comme thème la jeunesse de sa  ville, Matadi.
Présentation d'une série en noir et blanc.
(Sous réserves)


vendredi 17 mai 2019

Les expositions, Jean-Yves Dagorn, Papillons


Lépidoptères


En vingt ans, un papillon sur deux a disparu en Europe. Or, ils jouent un rôle essentiel dans l’équilibre de la nature, notamment dans la pollinisation des végétaux.


Les papillons sont de plus en plus menacés par l’érosion de la biodiversité. La moitié des papillons des prairies a disparu en Europe, en vingt ans…



Jean-Yves Dagorn est membre de l’Atelier Photographique de Laillé

Les expositions, Christine Vidal



Rififi en entreprise !!



Qui n’a pas une anecdote à raconter le soir sur ce qui est arrivé au sein de son entreprise.

J’ai voulu avec cette série aborder avec une touche d’humour nos rapport entre collègues de travail.

Qui n’a jamais eu envie d’étriper ou assommer un collègue, le pousser dans les escaliers, le bâillonner ou l’étrangler !!!

Nos chers collègues ont eu assez d’imagination pour mettre un terme à une situation déplaisante.







Christine VIDAL est membre de l’Atelier Photographique de Laillé

Les expositions, Jean-Charles Devigne : Enfance


Jean-Charles Devigne est l'animateur de l'atelier photographique. Ses travaux portent presque majoritairement vers l'humain, en photographie ou en croquis. Ses inspirations sont Paolo Roversi en photographie et Egon Schiele en croquis. Il nous propose ici une série de photos, intitulée "Enfance". Des photos réalisées en studio famille, et à la Maison du Ronceray, à l'occasion du photomaton organisé lors de leur rencontre de Mars : Y a pas d'âge, y a qu'à venir.


© Jean-Charles Devigne


Les expositions, Loya Fiero Arsène

Né le 14 mai 1994, je suis Ivoiro-Burkinabé

Je suis un jeune amateur passionné de photographie et de vidéo. En réalité je ne saurais me décrire comme étant un professionnel, je débute. Étudiant en sociologie, photographier les hommes, les femmes, les jeunes, les enfants, les faits sociaux sont pour moi une façon d'allier sociologie et photographie. Le but n'est pas d'immortaliser ce qui se passe dans la société mais d'expliquer les faits sociaux au moyen d'images parlantes.
Cette série de photographie montre l'espoir qui se lit sur le visage des Burkinabés en dépit du fait que le pays soit sans cesse décrit comme pays de pauvreté voire de misère. L'espoir anime les jeunes, ces derniers espèrent en un avenir meilleur, à de meilleures conditions de vie, en la vie tout court.

Fruit d'une rencontre sur les réseaux sociaux, les membres de l'Atelier Photographique ont en quelque sorte parrainé ce jeune photographe.



Les expositions, Jean-Yves Dagorn : Papilons


Lépidoptères


En vingt ans, un papillon sur deux a disparu en Europe. Or, ils jouent un rôle essentiel dans l’équilibre de la nature, notamment dans la pollinisation des végétaux.
Les papillons sont de plus en plus menacés par l’érosion de la biodiversité. La moitié des papillons des prairies a disparu en Europe, en vingt ans…




Jean-Yves Dagorn est membre de l’Atelier Photographique de Laillé

Les expositions, Loïc Morvan



Digitus impudicus
Les débuts de ce geste sont très incertains, mais ils sont probablement vieux de plusieurs milliers d'années. Il est appelé digitus impudicus (« doigt impudique ») dans des textes de la Rome antique. En Grèce antique, ce geste était appelé le katapygon. Dans les comédies grecques, le majeur dressé était une insulte envers quelqu'un. Dans Les Nuées d'Aristophane (423 av. J.-C.), Socrate questionne un disciple sur la métrique en poésie ; Strepsiade déclare qu'il connaît très bien le dactyle et dresse son majeur. Il s'agit d'humour visuel fondé sur l'équivoque du terme dactylos. Diogène Laërce dans Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres prête ce geste au philosophe cynique Diogène de Sinope.



Loïc Morvan est membre de l’Atelier Photographique de Laillé

Les expositions, Jean-Charles Devigne, "Etre(s) humain(s), extrait.

Le cyanotype est un procédé photographique monochrome négatif ancien, par le biais duquel on obtient un tirage photographique bleu de Prusse, bleu cyan. Cette technique a été mise au point en 1842 par le scientifique et astronome anglais John Frederick William Herschel.

Jean-Charles Devigne présente ici une série de portraits privilégiant la représentation du corps, tirée d'une série intitulée (Etre(s) humain(s).



© Jean-Charles Devigne, animateur de l'Atelier Photographique de Laillé

Les expositions, Brigitte Alembert et Jean-Marc Helleu


Regards d’enfants le long de la rivière du Mékong

Retour sur des voyages, des rencontres


© Brigitte Alembert et Jean-Marc Helleu, tous deux membres de l'Atelier Photographique de Laillé

Les expositions, Isabelle Heude

Isabelle Heude

Avis de grand calme

"La mer est aussi profonde dans le calme que dans la tempête"
John Donne

Port de la Houle - Cancale


©Isabelle Heude, membre de l’Atelier Photographique de Laillé

Les expositions, Benoît Corbes

Au fil des ponts  de Rennes
 Cette série  de 7 clichés rappelle que la ville de Rennes est traversée par la Vilaine et que la communication humaine a nécessité la construction de multiples ouvrages d'art.
Ces 7 ponts ou passerelle ne sont qu'une petite illustration qui devrait  inviter le visiteur de l'exposition à aller les découvrir par lui-même sur les aménagements piétons existants.



© Benoit Corbes, membre de l'atelier Photographique de Laillé